Dans cet article, nous allons traiter d’un sujet vaste qui est le management en start-up et plus précisément quel est l’impact de ce management dans les plus grandes entreprises.

Pour cela nous allons dans un premier temps aborder les pratiques en start-up, nous décomposerons ensuite les avantages et les inconvénients d’un tel management, pour finir nous verrons l’impact que ce management peut avoir dans les grandes entreprises.

Un management concentré sur l’humain

En effet, l’apparition de start-up de plus en plus nombreuses a permis l’émergence de nouveaux styles de management plus ou moins éloignés des styles classiques que l’on connaît tous. Aujourd’hui le management en start-up est plus orienté en mode projet, repose sur l’autonomie des collaborateurs de l’entreprise et s’efforce de supprimer les échelons hiérarchiques pour privilégier un management horizontal. Pour une meilleure compréhension de ce management nous allons poser quelques exemples.

Premièrement, certaines entreprises sont divisées en plusieurs petits groupes de travail. Les collaborateurs de l’entreprise travaillent en mode projet par groupes de 5-6 personnes partageant un objectif commun. Le manager dans ce cas là n’impose pas une façon de travailler à ses collaborateurs. Il a pour rôle de les aiguiller dans leur travail. Ceux-ci travaillent en autonomie et ont la possibilité de s’organiser de la manière dont ils le souhaitent.

Pour évoquer le principe d’autonomie poussé pour les collaborateurs, nous allons ici évoquer une des techniques de management rencontrée en start-up. Ici, le manager laisse la possibilité à ses collaborateurs d’estimer le temps de travail que celui-ci va passer sur une tâche. Pour cela les collaborateurs inscrivent sur un tableau le temps qu’ils vont passer sur une tâche donnée.

Dans un second temps le collaborateur inscrit la tâche réalisée sur le tableau. Nous nous retrouvons donc avec un tableau indiquant les tâches réalisées, les tâches à réaliser et les tâches en cours de réalisation avec le temps nécessaire que le collaborateur estime pour la réalisation de celle ci. Ainsi le manager à une vue d’ensemble de son équipe et des missions à accomplir. Grâce à cela le pilotage des collaborateurs peut se faire de manière plus claire.

De nombreux avantages mais pas que…

Le management en mode start-up à pour avantage de développer l’autonomie des collaborateurs et de libérer du temps pour le manager. Nous pouvons donc imaginer que suite à un tel style de management les collaborateurs soient plus autonomes et puissent gérer eux même leur journée de travail. Ensuite, grâce aux groupes de travail, les collaborateurs sont amenés à travailler en équipe et à être plus sensibilisés aux enjeux de leurs missions. Néanmoins, il est important de spécifier les effets pervers de ce style de management.

En effet, la réduction des échelons hiérarchiques à pour conséquences dans certains cas d’engendrer des conflits au sein de l’entreprise. Par ailleurs, les collaborateurs peuvent subir ce manque de conformités et se retrouveront en difficulté pour cibler le bon interlocuteur lors de problème interne. Ensuite, nous avons pu observer que souvent les collaborateurs ont de très longues journées car extrêmement investis par leur mission. Le problème ici est que certains individus n’arrivent pas à suivre cette cadence et se démotivent parfois. Il est alors compliqué pour le manager de trouver une nouvelle source de motivation pour le collaborateur.

Un management duplicable aux grands groupes

En effet, nous savons que plusieurs grands groupes appliquent ces techniques de management. De nombreuses entreprises tendent à changer leur management, nous pouvons citer par exemple Décathlon, première entreprise « Great place to work » en 2017. Nous pouvons donc imaginer que dans le futur ces techniques feront partie à part entière de notre environnement de travail et deviendront la norme. Celles ci étant relativement jeunes de nombreux points sont encore à revoir pour pouvoir adapter ce style à d’autres entreprises.

[encadre3]Article de presse rédigé par les étudiants de l’IFAG Lille : Decanter Albéric, Ruelle Zoé, Haugede Amaury, Zaba Giovani, Gnofam Sascha.[/encadre3]