Innover et se réinventer sont les mots d’ordre des entreprises pour se démarquer de leurs concurrents dans le contexte actuel. Cependant, évoluer ne s’improvise pas.

Elles redoublent souvent d’imagination lorsqu’il faut renouveler leur stratégie mais négligent le pouvoir d’un management innovant sur leur productivité.

Le salarié étant au cœur des enjeux de l’entreprise, le management doit tendre vers des pratiques plus collaboratives.

Les difficultés des innovations managériales

Lors de la mise en place d’innovations managériales, les entreprises rencontrent certaines difficultés :

Refus du changement

Comment se remettre en cause ? Comment changer les habitudes des collaborateurs mais aussi celles des managers d’équipe ?
Le changement respecte un processus long et le chef d’entreprise doit être capable de maintenir ses idées dans le temps afin de les faire adopter progressivement à l’ensemble de ses équipes.

L’effet de groupe

Le fait d’appartenir à un groupe d’individus tels que les employés d’une société crée une pression sociale qui influence nos décisions. L’effet de groupe explique souvent que la majorité des employés refuse le changement. Le chef d’entreprise doit donc convaincre le ou les leaders naturels des bienfaits de ces changements afin d’allier l’ensemble de ses salariés à sa cause.

La peur

Innover c’est prendre des risques : on sait d’où on part mais on ne sait pas où l’on va. La peur de se tromper ou de perdre le contrôle peut figer la situation d’une entreprise. Le responsable doit donc rassurer constamment ses équipes sur les nouvelles opportunités et garantir certains droits déjà acquis.

Les différentes pratiques innovantes

1. La collaboration

La collaboration permet de recréer du lien, de mobiliser l’intelligence collective, d’autoriser chacun à s’exprimer, ou encore d’instaurer des moments de convivialité.

Les espaces collaboratifs et les ateliers de co-développement, permettent de créer une meilleure relation avec ses partenaires, ses clients voire même ses concurrents… Globalement, ces échanges facilitent le dialogue et les retours d’expériences qui permettent de régler plus rapidement une partie des problématiques que peuvent rencontrer au quotidien les employés.

2. La confiance

« L’homme supérieur c’est celui qui d’abord met en place ses paroles en pratique, et ensuite parle conformément à ses actions » Confucius
Aucune collaboration ne peut être profitable lorsqu’il y a un manque de confiance. Il faut donc parvenir à la favoriser en respectant les engagements, en crédibilisant le management, et en promulguant des informations fiables et claires.

Des relations saines et transparentes entre la hiérarchie et les salariés permettent de créer un sentiment d’appartenance et l’adhésion aux valeurs de l’entreprise. Cela a pour conséquence de fidéliser et d’améliorer la performance de l’ensemble des employés.

3. Le plaisir et le bien-être

Selon une étude relayée par le site Quartz, la France fait partie des pays où les salariés sont les plus malheureux au travail :

  • 18% ne se sentent ni satisfait ni impliqués ;
  • Et seulement 5% se disent satisfaits.

Certaines entreprises négligent l’aspect social des managers et les poussent à motiver leur personnel seulement dans le but d’augmentation de performance.

Ce qu’il faut savoir c’est que l’amélioration des conditions de travail est un facteur de réussite. Un climat social positif, tout comme un environnement de confiance, cité dans le paragraphe précédent, crée un sentiment d’appartenance et une certaine fierté à participer à la vie de l’entreprise. Le manager tout comme la direction sont les personnages clés de ce levier de performance.

Pour conclure, toutes ces pratiques ont pour même but de créer du lien entre les différents acteurs de l’entreprise.

Cela entraîne l’émergence d’une intelligence collective mais aussi d’un engagement des collaborateurs envers la société. Le changement est à présent autant au service des salariés qu’au service de l’entreprise. Il est donc facilité et accepté.

[encadre3]Article de presse rédigé par les étudiants de l’IFAG Montluçon : Jérôme Choiset, Thibaud Lelu, Nourah Kone, Gabrielle Vivien et Alain Zinet (IFAG de Montluçon)[/encadre3]