Le commerce a été développé considérablement dans l’Antiquité. Au cœur de chaque nation, la nature et le mécanisme des échanges à l’intérieur et à l’extérieur sont différents.

L’évolution du commerce de l’Antiquité à aujourd’hui

Les devises et les marchandises échangés ne sont pas les mêmes en Mésopotamie, qu’en Égypte ou même en Grèce où à Rome.

Nous verrons au cours de cet article, l’évolution depuis l’Antiquité des échanges entre les différents continents, par les moyens, par les produits et par les devises.

Dans l’Antiquité

Le commerce Égyptien était en pleine expansion avec l’Éthiopie, l’Arabie et l’Inde où principalement l’or, l’ivoire, l’ébène, les étoffes, les pierres précieuses et les parfums étaient échangés. Ce commerce méditerranéen était donc placé dans un secteur très favorable au vu de son emplacement géographique.

Ce commerce fut « gouverné » par un peuple antique de Phénicie. Région approximativement située au Liban actuel. Ces échanges de commerce ont majoritairement été fait par la voie maritime et a donné lieux beaucoup d’actes de piraterie. Les Phéniciens, en leader commercial sur tous les échanges, décident donc d’assoir son pouvoir sur toute la zone méditerranéenne en créant des comptoirs de contrôle en Sicile et en Espagne afin d’écarter la concurrence.

Au fur et à mesure du temps, les Romains avaient développé un fort potentiel sur les échanges internes (entre tous les peuples qu’ils avaient colonisé). De ce fait,  par sa forte présence géographique et sa richesse commerciale, l’Empire Romain est né à la fin de l’Antiquité.

Au moyen Âge

Après la chute de l’Empire Romain, le commerce reste florissant pour l’Empire Byzantin. Placée au point où se touchent l’Orient et L’Occident, Constantinople est devenu le plus grand entrepôt où les marchandises d’Asies, d’Afrique, d’Italie, d’Espagne, de l’Allemagne et de la Russie.

Entre la Syrie et la mer Rouge, l’Empire était en relations commerciales avec l’Extrême Orient. Dans les temps féodaux, le risque de stockage et de transport des marchandises s’est largement augmenté et a laissé place à une baisse très importante de l’activité commerciale. Cela a permis de laisser place à des pays, qui ont osé prendre le risque d’échanger et d’effectuer une activité commerciale à partir du Xème siècle.

Prenons l’exemple de l’Italie, qui particulièrement développé son commerce par la voie terrestre, et a pu distribuer et échanger avec la France, les Pays-Bas et d’Angleterre. A ce moment, l’Europe avait développé ses produits industriels, ainsi que le commerce d’argent (Banque).

Le commerce moderne à partir du XVIème siècle

La fin du XVème siècle est marquée par le commencement de l’ère du commerce moderne. Il apparaît grâce aux différentes découvertes géographiques telles que celle de la route maritime des Indes. Celle-ci va permettre d’ouvrir le commerce au transport maritime : on parle alors du grand commerce maritime. Jusqu’à présent on pratiquait le commerce terre par caravanes ou bien encore le cabotage le long des côtes. Le transport maritime n’était alors pas encore bien exploité.

Cette ouverture marqua un tournant dans le transport commercial : le transport de produit encombrant devient plus facile ; les différentes denrées alimentaires et spécialités plus accessibles. Par exemple : le sucre et le riz remplaça le miel dans les consommations européennes. De plus, de nouvelles et grandes cultures furent créées, telles que le tabac, le sucre, le café, la vanille et le cacao. La consommation de ces nouvelles denrées se développa au niveau du XVII et XVIIIème siècle.

Petit à petit le commerce se spécifie. On voit apparaître des lois qui régissent ce domaine. De ce fait, on vu l’émergence du monopole. Chaque nation souhaita et chercha à sécuriser son commerce et paralyser celui du voisin par des droits de douane.

Les Etats ne souhaitèrent plus disposer de l’exploitation du commerce à l’international. « Chaque objet de consommation, chaque pays de provenance est livré au monopole exclusif d’une compagnie marchande » (Scherer) Ce n’est qu’au milieu du XVIIIème siècle que le principe de la libre concurrence commence à voir le jour en France.

Les années 2000 : Le e-business et le e-commerce

Bien que l’un des piliers de l’e-business soit l’e-commerce, l’e-business et l’e-commerce sont deux termes totalement différents. Le e-commerce traduit par commerce électronique en français correspond à la vente de biens ou services par le biais d’internet via des sites marchands à partir de différents types de terminaux : ordinateurs, tablettes, smartphones (le m-commerce), consoles, TV connectées.

Ce commerce a commencé en France au début des années 80 avec le minitel et s’est développé à vitesse grand V avec la démocratisation d’internet. Pour l’anecdote, le 11 août 1994, Phil Brandenberger, un habitant de Philadelphie, passe la première commande en ligne en utilisant un système de paiement sécurisé par carte bancaire. Le New York Times couvre l’événement et souligne que « derrière un petit clic pour un individu se cache un grand pas pour l’économie ». Ce premier achat de 12,48 dollars pour un album de Sting représente la première pierre d’un édifice qui depuis ne cesse de croître.

A la fin des années 90, des sociétés comme Amazon ou Ebay commencent à se faire leur place, ils deviendront ensuite de très grand noms du e-commerce. Le e-business, en contraste avec le e-commerce est un thème plus général. Alors que le e-commerce correspond vraiment à l’acte d’achat, le e-business comprend à toutes les actions en amont de la vente. Il englobe tous les outils qui permettent aux entreprises de prospecter et fidéliser leurs clients : mailing, communications sur les promotions, listes de cadeaux, programme de fidélité, parrainage, chèque remises ou cadeaux, service après-vente, etc…

Pour conclure, on peut affirmer que le commerce a toujours était présent dans la vie des hommes. Sous formes différentes, avec plus ou moins d’outils, le commerce reste une clé de voute de toutes les sociétés.

[encadre3]Article de presse rédigé par les étudiants de l’IFAG d’Agen Maxime Cocq, Cécilia Elbaz, Gaëtan Lopez et Laurie Sevin[/encadre3]