Nombre d’entrepreneurs se focalisent sur leur idée et commettent l’erreur de n’en parler à personne, de peur qu’on leur vole leur idée.

C’est pourtant tout l’inverse ! Cet article vous livre ainsi mes conseils issus de deux ans d’expériences et de rencontres dans le milieu de l’entrepreneuriat.

« Trouve une idée, mais n’en parle à personne », la phrase à bannir !

L’erreur de l’entrepreneur débutant :    « j’ai peur qu’on me vole mon idée »Durant mes années en BTS, un ami m’a parlé d’une idée surprenante qui pourrait nous rapporter une grande somme d’argent, représentant un ou deux millions d’euros par an selon ses dires. Il m’a ainsi proposé de s’associer avec lui et m’a demandé de signer une charte de confidentialité tout en me faisant promettre de n’en parler à personne.

Vous pourrez penser qu’il s’agit d’un plan de braquage, mais il est tout autre. Quel est-il ? Simplement d’une idée de start-up qui n’allait jamais voir le jour, notamment à cause de quelques erreurs très facilement évitables, et particulièrement celles de garder le projet secret.

7 milliards d’hommes, 70 milliards d’idées

7 milliards d’hommes, 70 milliards d’idéesLe mythe de la bonne idée qui rend riche a la vie dure. J’ai moi-même cherché cette fameuse bonne idée en notant tout ce qui me passait par la tête sur mon smartphone. Dès qu’une idée me semblait bonne, j’avais peur d’en parler, peur que celle-ci circule et qu’on me la dérobe.

Ainsi, j’ai rapidement constaté qu’une idée nue, aussi incroyable qu’elle soit, ne vaut absolument rien. En effet, tous les entrepreneurs qui ont réussi vous le diront : une idée, c’est 1 % du projet. Le plus important, c’est la réalisation. Oubliez les clauses de confidentialité, les brevets et les phrases du type : « je t’en parlerais dès que j’aurai protégé mon idée » ou bien « promets-moi de ne pas voler mon idée ! ».

Comme évoqué précédemment, une idée seule n’a pas de valeur, et personne ne souhaite voler ce qui n’a pas de valeur. Aussi, dérober l’idée d’une personne et la développer n’a rien d’excitant et ne produit aucune satisfaction personnelle.

Justement, il faut faire tout le contraire, c’est-à-dire en parler. Non seulement à sa famille et à ses proches, mais également auprès d’anonymes de différentes générations. En effet, connaître leur ressenti va vous permettre d’orienter votre projet, de l’améliorer et de cibler vos premiers clients.

Mais quelle idée choisir ? Quand se lancer ? Faut-il détecter un marché prometteur ?

Faites ce qui vous plaît véritablement et osez-vous vous lancer sereinement !

Faites ce qui vous plaît véritablement et osez-vous vous lancer sereinement !Tout le monde connait le fameux proverbe de Confucius : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » Pour l’entrepreneuriat, c’est réciproque.

L’essentiel pour un porteur de projet, c’est d’aimer son projet. Aimer ce qu’il représente et les tâches qu’il impose. La passion fait naître le talent. La bonne idée, c’est celle qui vous passionnera tellement que vous irez jusqu’à la concrétiser et gagner votre vie grâce à elle. Alors, c’est à ce moment précis que vous pourrez vous épanouir. Prenons comme exemple le marché de l’automobile. Il a beau être prometteur, mais si votre passion même est de fabriquer du cidre, alors, vendez du cidre !

Par conséquent, nous avons tendance à vouloir attendre que notre produit soit parfait au moment du lancement. Ainsi, nous améliorons et changeons certaines choses et nous nous retrouvons occupé à construire une multinationale avant même d’avoir démarré le moindre MVP (Minimum Viable Product, la proposition de valeur brute). Dans ces conditions, nous parlons du syndrome de l’ingénieur : nous sommes attachés à rester sur nos positions, sur une idée précise et nous oublions qu’avant tout, le but premier est de répondre à un besoin.

Faites ce qui vous plaît véritablement et osez-vous vous lancer sereinement !Néanmoins, ce qui compte vraiment, c’est la réalisation. Le temps passé à écrire un business plan représente du temps perdu à essayer de prédire si son idée va fonctionner ou non. Il faut construire petit à petit son entreprise, lancer un produit ou un service au minimum, recueillir ses premiers clients, attendre les retours puis relancer une seconde version améliorée.

Cette méthode appelée « Lean Startup *» a fait ses preuves et c’est pourquoi j’ai décidé de l’appliquer pour mes projets personnels :

  • PADO : une application mobile destinée à en finir avec les problèmes informatiques

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  • Vêtements. Tout simplement : une marque décalée qui propose des vêtements en coton bio, haut de gamme, apportant confort, style et simplicité, à des prix défiants toute concurrence.

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Ces idées sont le fruit de multiples échanges qui m’ont permis de les perfectionner. Elles sont nées d’un constat simple et proposent une réponse à un besoin clairement identifié.

Comme disait Franklin Roosevelt : « Lancez-vous et n’ayez pas peur de l’échec : il est dur d’échouer, mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir. »

Et vous, quelle est l’idée qui vous fait vibrer ?

*  Stratégie qui préconise une approche pragmatique de la création d’entreprise notamment pendant la phase de rédaction du business plan et au cours du lancement du produit. Concept développé par Eric Ries, entrepreneur de la Silicon Valley.

 

[encadre3]Article de presse rédigé par Boris Armand, étudiant à de l’IFAG Lyon, [/encadre3]